La petite histoire de Di-Vert-Sifier vous est racontée par cet article paru dans le journal L’Œil Régional en février 2013.
Une nouvelle entreprise d’Otterburn Park proposera des services financiers et des assurances socialement responsables. La présidente et fondatrice de Di-vert-sifier Québec, Marilyn Michel, indique que son milieu de vie lui a donné l’idée de se spécialiser dans ce domaine.
Par : Josée Hamelin
Œuvrant dans l’assurance et les services financiers depuis 1997, Mme Michel a occupé différents postes dans des firmes de courtage «Toutefois, il me manquait toujours un petit quelque chose pour être pleinement satisfaite», a-t-elle confié à L’Œil Régional. L’idée de lancer une entreprise socialement responsable lui est venue lorsqu’elle a reçu une demande pour ce genre d’investissement. Peu à peu, elle s’est mise à faire des recherches et elle a assisté à des salons de l’environnement.
«Les investissements verts existent depuis une dizaine d’années, mais ils sont de plus en plus populaires, surtout dans l’Ouest canadien. Les courtiers généraux peuvent offrir des investissements responsables à leurs clients, mais il n’y a que neuf courtiers au Québec dont moi, qui sont reconnus par l’Association pour l’investissement responsable.»
Bien connue dans la région, Mme Michel a été conseillère municipale a Otterbum Park pendant quatre ans. Elle a aussi été membre du regroupement contre les gaz de schiste et du comité Vert l’avenir qui s’est opposé à ce que le boisé de la rue des Perdrix soit rasé pour favoriser le développement résidentiel.
Selon elle, les gens sont de plus en plus conscients des impacts que peuvent avoir leurs choix sur l’environnement. En termes de placements, ça peut passer par l’exclusion de sociétés dont les activités sont controversées, comme les fabricants d’armes ou les producteurs de tabac.
La responsabilité sociale peut aussi s’appliquer au domaine de l’assurance.
«Dans ce domaine, on va d’abord privilégier les fournisseurs d’ici, même si ça ne fait pas nécessairement plaisir aux autres compagnies avec lesquelles on fait affaire, expose-t-elle. Quand on encourage l’emploi local, on contribue à ce qu’une partie de la richesse demeure chez nous.»
Elle souligne que «socialement responsable» ne veut pas seulement dire vert: «c’est aussi une question d’implication sociale et d’engagement dans la communauté».
À ce propos, l’inauguration officielle de son entreprise aura lieu le 8 février à la Légion royale canadienne d’Otterbum Park. Les dons recueillis au cours de la soirée contribueront à doter ce local d’une rampe d’accès pour personnes handicapées.
J.H. La plus récente étude publiée par l’Association pour l’investissement responsable révélait à la mi-janvier, que les actifs des placements socialement responsables ont connu une forte croissance au canada depuis 2010.
Entre le 30 juin 2010 et le 31 décembre 2011, ils sont passés de 517,9 milliards à 600,9 milliards de dollars, ce qui représente une hausse de 16 %.